La littérature française aux XIXe et XXe siècles: tableau général accompagné de pages types, Jilid 2Bibliothèque Larousse, 1919 |
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Halaman 87 - Études sur la condition de la classe agricole et l'état de l'agriculture en Normandie au moyen âge...
Halaman 33 - Pendant que des mortels la multitude vile, Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci, Va cueillir des remords dans la fete.
Halaman 80 - Le vice et la vertu sont des produits comme le vitriol et le sucre, et toute donnée complexe naît par la rencontre d'autres données plus simples dont elle dépend.
Halaman 92 - ... habitent au bord d'une mer sombre, hérissée de rochers, toujours battue par les orages. On y connaît à peine le soleil; les fleurs sont les mousses marines, les algues et les coquillages coloriés qu'on trouve au fond des baies solitaires. Les nuages y paraissent sans couleur, et la joie même y est un peu triste; mais des fontaines d'eau froide y sortent du rocher, et les yeux des jeunes filles y sont comme ces vertes fontaines où, sur des fonds d'herbes ondulées, se mire le ciel.
Halaman 38 - Palos de Moguer, routiers et capitaines Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal. Ils allaient conquérir le fabuleux métal Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines, Et les vents alizés inclinaient leurs antennes Aux bords mystérieux du monde Occidental. Chaque soir, espérant des lendemains épiques, L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques Enchantait leur sommeil d'un mirage doré; Ou, penchés à l'avant des blanches caravelles, Ils regardaient monter en un ciel ignoré Du...
Halaman 160 - J'enjambai le banc et je m'assis tout de suite à mon pupitre. Alors seulement, un peu remis de ma frayeur, je remarquai que notre maître avait sa belle redingote verte, son jabot plissé fin et la calotte de soie noire brodée qu'il ne mettait que les jours d'inspection ou de distribution de prix. Du reste, toute la classe avait quelque chose d'extraordinaire et de solennel. Mais ce qui me surprit le plus, ce fut de voir au fond de la salle, sur les bancs qui restaient vides d'habitude...
Halaman 163 - ... Prussiens qui revenaient de l'exercice éclatèrent sous nos fenêtres... M. Hamel se leva, tout pâle, dans sa chaire. Jamais il ne m'avait paru si grand. « Mes amis, dit-il, mes amis, je... je... » •• Mais quelque chose l'étouffait. Il ne pouvait pas achever sa phrase. Alors il se tourna vers le tableau , prit un morceau de craie, et, en appuyant de toutes ses forces, il écrivit aussi gros qu'il put :
Halaman 111 - Et le pâle désert roule sur son enfant Les flots silencieux de son linceul mouvant. Elle ne savait pas, lorsque les caravanes Avec leurs chameliers passaient sous les platanes, Qu'elle n'avait qu'à suivre et qu'à baisser le front, Pour trouver à Bagdad de fraîches écuries, Des râteliers dorés, des luzernes fleuries, Et des puits dont le ciel n'a jamais vu le fond.
Halaman 159 - Je comptais sur tout ce train pour gagner mon banc sans être vu; mais justement, ce jour-là, tout était tranquille comme un matin de dimanche. Par la fenêtre ouverte, je voyais mes camarades déjà rangés à leurs places, et M.
Halaman 159 - Un moment l'idée me vint de manquer la classe et de prendre ma course à travers champs. Le temps était si chaud, si clair. On entendait les merles siffler à la lisière du bois, et dans le pré Rippert, derrière la scierie, les Prussiens qui faisaient l'exercice.