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que, dans lequel, après avoir déploré les malheurs, qui, selon lại, résulteroient du changement de la loi des élections, il s'écrie: Non, il n'en sera pas ainsi.... le peuple françois se réveillevoit terrible: il vervoit les entraves qui chargeroit ses mains héroïques; elles tomberoient, et ceux qui les lui quroient imposées, n'exis eroient plus. Avis au lecteur.

Le 31 janvier, les Frères des Ecoles chrétiennes ont été installés à Tours par M. l'archevêque de cette ville. e. Cette cérémonie avoit attiré un grand nombre d'habitans.

1

de

smot

rieux Nicolas;

- Le 27 et le 28 janvier, le tribunal correctionnel de Chaumont a poursuivi l'examen de l'affaire de dix individus mis en jugement pour avoir commis des désordres, le 15 août dernier, à Vaudremont, désordres dont nous avons déjà parlé. Claude Roussel, l'un des prévenus, a été convainen d'avoir, dans l'église de Vaudremont, outragé par des gestes injurie et indecens les images de la sainte Vierge et de s'être assis dans le confessionnal, d'avoir feint d'entendre la confession d'an individu qui tenoit la place du pénitent, et de lui avoir ordonné pour pénitence des obscénités infames il a été condamné à six mois de prison et 100 fr. d'amende. Six autres coupables ont été aussi condamnés à une détention plus ou moins longue, à une amende et aux frais du procès. Cette malheureuse affaire avoit occasionné beaucoup de scar dales à Vaudremont, et, comme il arrive toujours, car la licence et l'irréligion sont sœurs des turpitudes s'étoient mêlées aux blasphemes. Roussel, qui étoit accusé aussi d'attentats contre les mœurs, a été renvoyé sur ce dernier chef, les faits n'ayant pas paru pronvés.

On va rétablir dans la ville de Lyon, lo statue de Louis XIV, à l'endroit qu'elle occupoit avant la révolution. Les sommes nécessaires pour cet objet ont été volées par le conseil général du département.

Les nouvelles d'Andalousie deviennent de plus en plus rassurantes, le 27 janvier, le général Freyre étoit au port Sainte-Marie, et espéroit réduire les rebelles sans verser de sang. Les troupes royales sont toujours animées d'un bon esprit. A Cadix, dans la nuit du 24 au 25, un colonel, déjà connu pour avoir figuré dans une émeute populaire, en 1808, ayant voulu exeiter une nouvelle commotion dans l'intérêt des révoltés, le peuple et les soldats de la garnison en ont été si indignés qu'ils en ont fait justice sur le champ.

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Le 30 janvier, Georges IV, nouveau roi d'Angleterre, a tenu sa première cour, à laquelle assistoient tous les princes de la famille royale, la plupart des ministres du cabinet, lea memb es du conseil privé du feu roi, les grands dignitaires de la couronne, et une foule d'autres personnages de distinc tion, qui ont prété serinent de foi et hommage à leur nou veau souverain, Comme ce jour étoit l'anniversaire du mare tyre de Charles I., jour de deuil et de grand jeûne, la pros clamation publique de l'avénement de Georges IV au trone, n'a eu lieu que le lendemain 31. Après la proclamation, tes membres présens du parlement se sont réunis et ont prêté serment. II paroît certain que le Roi a conservé l'ancien ininistère. Ce prince a été assez sérieusement indisposé ces jours derniers d'une inflammation de poitrine; mais les dermera bulletins étoient plus tranquillisans.

CHAMBRE DES DÉPUTÉS.

Ley, M. le général Fay fait un rapport sur des pétitions, dont and d'un militaire qui avoit une dotation dans l'Etat romain; renvoyé att ministre des finances. M. Bédoch, second rapporteur, lit un autre rapport. M. le marquis d'Autichaimp, M. d'Orsay et antres démandent la prorogation du sursis accordé aux émigrés, pour l'acquittement de leurs dettes. La commission propose l'ordre du la partie qui concerne le sursis; ce quiest

du jour

sur

sans réne

clamation. Un adopté presque sans pétitionnaire demandé que les militaires autre soient armes que pendant leur service. M. d'Argenson propose le ren yoi au ministre de l'intérieur et M. de Chanvchn, au ministre de in guerre. M. Laisné de Villevesque appuie la pétition, et M. le général Foy l'ordre du jour. M. le prince de Broglie est du ce dernier avis, ainsi que le général Sébastiani. L'ordre du jour est adopté. Les maires et juges de paix de la Corse demandent que les religieux de cette lle soient rétablis dans leur ancienne maison, et chargés de l'éducation de la jeunesse. Ces religieux sont des Franciscains. Le rapporteur pro pose l'ordre de jour, il attribue la réclamation à un soul religiens, jette des doutes sur l'authenticité des signatures. M. Clausel de Coussergues appuie la pétition, et rétrace les crimes multipliés qui se commettent en Corse; quand le mépris des lois est parvenu à ce terme, dit-il, il n'y a plus de ressources dans les institutions humaines; la religion seule pout ramener les principes de la morale. Bunnaparte Lui-même avoit rétabli plusieurs congregationt, et le besoin de la ci vilisation s'unit ici aux intérêts de la morale pour solliciter une mê sure avantageuse à une île où les mœurs sont très-différentes des no tres. M. Clausel se plaint aussi de ce que M. le comte Deoazes a révoqué la défense du pori d'armes dans cette ile, et vote pour le renvoi au

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- M. le cardinal de Bausset, dans la première édition de son Histoire de Fénelon, n'avoit point fait mention d'une tradilion assez généralement répandue sur un ostensoir d'or massif donné par Fénelon à son église métropolitaine. On prétendoit que cet ostensoir étoit porté par deux anges qui fouloient aux pieds plusieurs livres, sur l'un desquels étoit le titre du livre des Explications des Maximes des Saints. C'est ainsi que d'A, lembert l'avoit raconté dans son Eloge de Fénélon. M. le cardinal discute le fait dans une note de sa seconde édition, t. IV, p. 463. S. Em. remarque que les registres du chapitre de Cambrai faisant mention de l'ostensoir dans deux circonstances différentes, ne parlent point de la circonstance du livre, et l'illustre prélat pense même que l'intention qu'on prête à Fénélon, s'accorderoit mal avec la simplicité habituelle de son carac tère et de sa conduite. Des habitans de Cambrai ont réclamé auprès de S. Em., et lui ont adressé une pièce ainsi conçue: Les soussignés déclarent qu'ils ont souvent vu ou tenu dans leurs mains la remontrance que M. de Fénélon, archevêque de Cambrai, a donnée à sa métropole, représentant un

ange tenant élevé un soleil, ayant le pied droit posé sur un livre, au dos duquel on lisoit: MAX. DES ss. Cette déclaration est signée de MM. Fouquet, Renard, Desbleumortier, Bazin (tous quatre sans désignation, de qualités); d'Her my, capitaine d'infanterie, chevalier de Saint-Louis; Tho bois, ancien procureur du Roi de la ville de Cambrai Tison, prêtre, sacristain de la métropole; Crespin, père, orfèvre, et Mille, serrurier, qui ont nettoyé ladite remontrance; Pugeole, Bouton, Lange et Carrière, anciens chantres de la métropole; Delabre, Delfaux et Deloge, sans qualités: Hoyez, attaché à la métropole, et trois autres, Lefèvre, Cras et Copie, attachés à d'anciens chanoines; en tout vingttrois signataires, P. S. Houillon ajoute qu'il a vu dans un manuscrit contenant une liste des reliques et argenteries qui existoient à la trésorerie de la métropole de Cambrai, une description de la remontrance dont est question. On pour roit être surpris de ne pas trouver ici la signature dës nembres du chapitre ou du clergé de Cambrai, ou de personnes en place. Quoi qu'il en soit, M. le cardinal de Bausset a souhaité montrer son entière impartialité, en publiant cette déclaration, et c'est pour nous conformer aux intentions de S. Em., que nous faisons mention de cet acte.

LIVRE NOUVEAU.

Histoire abrégée de l'Eglise, par Lhomond; nouvelle édi tion, augmentée d'une vie de l'auteur, et continuée jusqu'au Concordat de 1817; par M. l'abbé Ludovic la Gravière (1).

On connoît tout le prix des ouvrages du laborieux et modeste Lhomond, , qui n'avoit pour but que de procurer la gloire de Dieu et d'être utile à ses semblables. Sa Doctrine chrétienne, son Histoire de la Religion avant Jésus-Christ, son Histoire abrégée de l'Eglise, sont toutes marquées au coin de la sagesse et de la piété, et conviennent principalement la jeunesse, que l'auteur avoit en vue, Le choix des faits et les réflexions dont ils sont accompagnés, indiquent également un bon esprit, Aussi ses ouvrages ont-ils été souvent

(1) 1 vol. in-12; prix, a fr. 50 cent. et 3 fr. 60 cent. franc de port.. Paris, chez Méquignon fils ainé; et chez Adr. Le Clere, au bureau ce journal.

réimprimés. L'Histoire abrégée de l'Eglise, surtout, a cu un grand nombre d'éditions. La première, de 1787, n'alloit que jusqu'au concile de Trente; mais on a pensé que l'histoire de 'Eglise depuis cette époque ne méritoit pas moins d'intéres ser le lecteur. Un jésuite de Liège donna donc une douzaine de nouveaux chapitres sur quelques faits et quelques saints personnages des seizième et dix-septième siècles. Depuis, l'abbé Proyart y ajouta encore un tableau de l'esprit du dixhuitième siècle, et de la révolution qu'y s'y est faite relati vement à la religion. Il y inséra un abrégé de son Louis XVI detrôné avant d'étre roi..

Un nouvel éditeur a ern, non sans quelque saison, que cette dernière partie gagneroit à être refondue. Proyart n'est pas toujours entièrement sûr pour les faits, ni fort mesuré dans ses réflexions. On a done laissé de côté son travail, et on a com posé une douzaine de nouveaux chapitres, où on raconte rapidement les progrès de l'incrédulité, ceux de la révolation, et les épreuves de l'Eglise. Il ne nous convient point de faire l'éloge de ces additions, où l'auteur nous a fait Phonneur de nous citer, et où nous voyons qu'il nous a emprunté différens traits; mais nous pouvons dire que cet écrivain montre beaucoup de zèle et d'attachement pour la religion.

FIN DỤ. VINOT DEUXIEME VOLUME.

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