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d'ailleurs commode, et peut se porter en voyage. Aussi ce livre a-t-il eu des succès, et il s'en est fait des éditions er plusieurs villes.

Cette nouvelle édition est due aux soins d'anciens missionnaires du diocèse de Besançon, qui y ont ajouté un assez grand nombre de méditatious. Il y en pour tous les jours de l'année, et elles sont distri buées suivant l'ordre des dimanches. Les nouvelles Méditations nous ont paru dans le goût des anciennes, et propres à compléter l'ouvrage de Médaille, et à remplir les vues des personnes pieuses qui souhaitoient trouver dans ce livre plus de choix et de variété. On n'est plus obligé, dans la nouvelle édition, de recourir deux ou trois jours de suite à la même méditation; chaque jour a la sienne, et en a même quelquefois plus d'une; car outre les féries de chaque semaine, il y en a pour plusieurs fêtes des saints. Le format est le même que celui des éditions précédentes; mais il a fallu mettre l'ouvrage en deux volumes, le premier depuis l'Avent jusqu'à la Tri

pité, et le second pour le reste du temps.

NOUVELLES ECCLÉSIASTIQUES.

av

PARIS. Le dimanche 28, à une heure, S. M. est arrivée à Notre-Dame, ayant dans sa voiture MONSIEUR, Mgr. duc d'Angoulême et MADAME. Mer, le duc et Mme. la duchesse de Berry étoient arrivés avant le Roi. Le cortége de S. M. étoit composé de douze voitures de la cour. S. Em. M. le cardinal de Périgord, grand-aumônier de France, a reçu S. M. au portail', comme archevêque de Paris. S. Em. a harangué le Roi en ces

termes:

<< Sire, ce fut une grande joie pour le religieux et fidèle Néhémie,

:

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ambassadeur's, les pairs, les députés occupoient les places qui leur avoient été assignées.

M. Michel-Joseph de Pidoll, évêque du Mans, a succombé le 23 novembre à l'âge et à la maladie. Ce prélat, né à Trèves en 1734, avoit été sacré le 19 mars 1794, sous le titre d'évêque de Diocletianople. Il étoit suffragant de Trèves. En 1802, il passa au siége du Mans, et il gouvernoit ce diocèse depuis dix-sept ans avec autant de zèle que de sagesse, quittant rarement son troupeau, et mettant tous ses souis à réparer les pertes de son clergé et à effacer les traces de la révoJution. M. l'abbé de la Myre, élu il y a deux ans pour l'évêché de Troyes, vient d'être nommé par S. M. à l'évêché du Mans..

- Le bruit se répand que M. Henri Reymond, évêque de Dijou, est fort malade. Ce prélat est né à Vienne, le 21 novembre 1757, et a été évêque constitutionnel de l'Isère, en 1795.

- Ce ne sera pas la faute des feuilles libérales, si les nouveaux évêques sont bien reçus dans leurs diocèses; on fait tout ce qui est nécessaire pour prévenir les esprits contre eux. M. l'archevêque de Besançon a ordonné un service pour M. de Durfort, mort archevêque de ce même siége, et qui n'avoit pas obtenu, dans le diocèse, les prières d'usage. On fait entendre qu'il a dit que M. de Durfort étoit mort dans la France extérieure; ce qui n'est pas vrai; il est dit seulement, dans la lettre circulaire, que ce prélat est mort chez un peuple uni à la France par d'anciens rapports. On trouve mauvais que M. de Pressigny n'ait pas aussi ordonné de service pour M. Lecoz, dont la mémoire est vénérée et chérie dans le département. Mais, outre que cette dernière assertion est fort douteuse, il n'y avoit pas les même raisons d'ordonner un service pour M. Lecoz, chaque paroisse ayant pu dans le temps s'acquitter envers lui de ce tribut. La même

feuille critique le premier mandement de M. l'archevêque de Tours, où ce prélat a fait la lourde faute de dire: Que l'on n'entende plus parmi nous que ce cri de l'honneur françois : Dieu et le Ror. Le journaliste est fort choqué de ce que M. du Chilleau n'a pas nommé aussi la Charte et les lois de son pays; comme si Ja fidélité au Roi n'emportoit pas la soumission aux lois qu'il proclame.

MM. les curés de Saint-Pierre et de Saint-Vincent, à Châlons-sur-Marne, ont, de concert avec MM. les marguilliers de leur paroisse, pris une délibération pour donner une mission dans leurs églises. M. le grand vicaire du diocèse a approuvé leur væn. Les missiontiaires sont attendus à la mi-carême; il y a long-temps que les autorités en sont instruites, etniul des habitans n'ignore la chose. La ville de Châlons étoit fort calme sur cet article quand il a plu à un correspondant du Constitutionnel de supposer que l'agitation y commençoit, que les époux trembloient, que les pères de famille étoient effrayés, que les principaux habitans alloient adresser une pétition au ministre, et que, si elle ne réussissoit pas, on s'adresseroit à la chambre. On a été fori surpris à Châlons d'apprendre toutes ses nouvelles par le courrier de Paris, et on ne s'y doutoit pas plus de l'agitation que de la pétition. Le 21 novembre, M. Olivier,, curé de SaintPierre, et MM. les membres de la fabrique, ont écrit pour exposer les faits et donner un démenti au correspondant du Constitutionnel. « La mission, disent-ils aura lieu, les portes des églises seront ouvertes, nul n'y entrera malgré lui; mais, réciproquement, nul ne sera empêché d'y venir. Ainsi, pour ceux qui veulent exercer le culte public comme pour ceux qui s'en dispensent, la Charte laisse pleine liberté. Que pourroit produire de plus l'intervention des ministres ou celle des chambres. Les missionnaires seront généralement accueillis, s'il y avoit apparence qu'ils ne dussent Têtre que foiblement, le correspondant n'auroit pas

parlé de ses angoisses. Quant à la scène de Brest, il n'y a pas à craindre qu'elle se renouvelle ici; ces choseslà ne se répètent pas deux fois dans un pays civilisé. La ville de Châlons n'a pas même des instrumens propres à opérer un pareil désordre. Si on nous envoyoit pour cela des étrangers, ils apprendront qu'il y a ici des magistrats pour faire respecter les lois et la religion >>>.>> Les signataires de la lettre finissent par dire que nulle personne connue ou jouissant de quelque considération à Châlons ne voudroit avouer la note insérée dans le Constitutionnel, qui en effet n'a pu répondre que par de mauvaises plaisanteries au défi et au démenti qu'on lui a portés.

- Le 23 novembre, on a installé à Béthune trois frères des Ecoles chrétiennes, que cette ville vient d'obtenir. M. l'abbé Dorlencourt, ancien abbé régulier de Mareil, de l'ordre de Saint-Augustin, aujourd'hui vicaire général d'Arras, et doyen du chapitre, a été délégué par M. l'évêque pour présider à la cérémonie qui a eu lieu en présence des autorités et des habitans. M. le curé avoit, le dimanche précédent, annoncé cette bonne nouvele, et engagé les parens à envoyer leurs enfans aux leçons de ces excellens maîtres, et les enfans à profiter de leurs instructions. Déjà le nombre de ceux qui se présentent est si grand, qu'on a été obligé de se restreindre à un par famille, et les autorités se proposent de demander un quatrième frère pour l'année prochaine. Voilà comment on a acueilli Béthune ces pieux et sages instituteurs, si estimés partout où ils sont, si désirés partout où ils ne sont pas.

NOUVELLES POLITIQUES.

PARIS, LL. AA, RR. MONSIEUR et Ms. le due de Berry ont daigné accorder à M. Fauveau, sous-préfet de Limoux (Aude), une somme de 800 fr. pour être répartie entre les indigens de son arrondissement.

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