Émile AugierOudin, 1890 - 238 halaman |
Edisi lain - Lihat semua
Istilah dan frasa biasa
aime Alexandre Dumas fils amour ANDRÉ Antoinette assez beau Mariage blague bonheur bourgeois CANTENAC caractères carrière Ceinture dorée charme cher Ciguë classique Clinias cœur comédie de mœurs Comédie-Française Contagion d'Émile Augier d'Estrigaud dénoûment DESRONCERETS dévoûment dire douce dramatique Édition Edition Calmann-Lévy Edouard Pailleron Effrontés Emile Émile Augier enfant enfin épouse famille femme fille Fils de Giboyer fortune Fourchambault FRANCINE Gabrielle GASTON gendre gens goût heureux homme honnête j'ai Jean de Thommeray jeune jeunesse Jules Sandeau JULIE l'amour l'argent l'Aventurière l'écrivain l'esprit l'honneur Lecoutellier Lionnes pauvres Lions et Renards LUCIEN luxe Madame Caverlet Madame Guérin MADAME HUGUET Maître Guérin Mariage d'Olympe marquise ment mère moderne Molière monde Monsieur Montjay Montlouis morale œuvre passion Paul Forestier père Philiberte pièce poésie Poirier Pommeau Presles qu'Émile raison rêve rien romantique RSITY s'est scène sentiment serait seul société sœur talent TALMAY Taulignan théâtre Trélan Valtaneuse Verdelet Vernouillet veux voilà
Petikan popular
Halaman 93 - Etesvous toujours furieux contre votre panier percé de gendre ? Avez-vous pris votre parti ? POIRIER. — Non, monsieur ; mais j'ai pris un parti. GASTON.— Violent ? *5 GASTON.
Halaman 95 - GASTON. Ne le dites pas si haut, on finirait par le croire. POIRIER. Qu'on le croie ou non, c'est le cadet de mes soucis. Je n'ai aucune prétention à la gentilhommerie, Dieu merci! je n'en fais pas assez de cas pour cela. GASTON.
Halaman 96 - Quand même, monsieur!... quand j'aurais tâché de concilier mes intérêts avec le bonheur de mon enfant, quel mal y verriez-vous? qui me reprochera, à moi qui donne un million de ma poche, qui me reprochera de choisir un gendre en état de me dédommager de mon sacrifice, quand d'ailleurs il est aimé de ma fille? J'ai pensé à elle d'abord, c'était mon devoir ; à moi, ensuite, c'était mon droit. GASTON Je ne conteste pas, monsieur Poirier. Vous n'avez eu qu'un tort, c'est de manquer de confiance...
Halaman 51 - Nous n'existons vraiment que par ces petits êtres Qui dans, tout notre cœur s'établissent en maîtres, Qui prennent notre vie et ne s'en doutent pas Et n'ont qu'à vivre heureux pour n'être point ingrau.
Halaman 97 - GASTON. Raison de plus. Un libéral n'est tenu de mépriser que l'ancienne noblesse; mais la nouvelle, celle qui n'a pas d'aïeux POIRIER. Celle qu'on ne doit qu'à soi-même ! GASTON.
Halaman 97 - J'ai à la banque trois millions qui n'attendent qu'un mot de vous pour s'abattre sur de bonnes terres.
Halaman 94 - Je reconnais que j'ai eu tort d'imaginer qu'un gentilhomme consentirait à s'occuper comme un homme, et je passe condamnation ; mais, dans mon erreur, je vous ai laissé mettre ma maison sur un ton que je ne peux pas soutenir à moi seul ; et puisqu'il est bien convenu que nous n'avons à nous deux que ma ^fortune , il me paraît juste , raisonnable et nécessaire de supprimer de mon train ce qu'il me faut rabattre de mes espérances.
Halaman 95 - Une arrière-pensée ? GASTON Permettez ! Votre fille ne m'aimait pas quand vous m'avez attiré chez vous; ce n'étaient pas mes dettes qui m'avaient valu l'honneur de votre choix ; puisque ce n'est pas non plus mon titre, je suis bien obligé de croire que vous aviez une arrière-pensée. POIRIER, se rasseyant.
Halaman 99 - C'était pour que M. Poirier fût un jour pair de France et baron! LE DUC. - Que veux-tu dire? GASTON. - Voilà le secret du petit assaut qu'on m'a livré ce matin. LE DUC à part. - Je comprends.
Halaman 223 - Que pourrais-je, moi chétif, avec ma volonté individuelle? Je l'ai abdiquée pour épouser une volonté collective et la servir aveuglément. Pauvre et ignoré, que m'importe ! J'immole mon esprit et ma chair à l'omnipotence de l'ordre, qui est mon assouvissement; et, quand on me portera en terre après une vie d'obscurité et de privations, le monde ne se doutera pas que ce cadavre sans nom a fait des orgies de pouvoir, qu'il a senti passer dans ses os les plus acres voluptés du despotisme !...