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XXIV - 33.

Le Chargé d'Affaires d'Italie à Bucarest au Ministre des Affaires Etrangères à Rome.

17 Décembre, 1882.

Il governo rumeno ha avuto, ieri sera, per mezzo di un telegramma della sua legazione a Vienna, l'avviso della comunicazione fatta dal gabinetto di Londra, in data dell' 11 corrente, alle Potenze firmatarie del trattato di Berlino, per proporre ufficialmente la riunione di una Conferenza intesa a risolvere le varie quistioni relative al regime internazionale del Danubio. Essendo noti i preliminari scambi d'idee che hanno preceduto codesto invito, non pare debba rimanere alcun dubbio sulla sua accettazione, nonchè sull'adesione prestata in pricipio, da tutte le Potenze a che la Conferenza si occupi, non solo del prolungamento dei poteri della Commissione Europea e della loro estensione fino a Braila, ma eziandio del regolamento della polizia fluviale fino alle Porte di Ferro. E qui si fa poi sicuro assegnamento sul generale assenso alla proposizione officiosa con sui si sa avere il Foreign Office accompagnato quel suo invito, al fine cioè che la Conferenza, una volta riunita, convochi a farvisi rappresentare la Rumania, tenendo conto della particolare situazione di questo Stato, ora indipendente, rispetto agl'interessi che si tratta di tutelare. L'ammissione della Rumania nella prossima Conterenza, oltre ad una legittima soddisfazione per la dignità di questo regno, costituisce in suo favore un precedente prezioso, per tutti i casi avvenire nei quali sarà quistione di adottare una decisione qualsiasi in ordine al Danubio.

Supposto ora che i primi punti da trattarsi a Londra non diano luogo a serie difficoltà, la discussione si concentrerà probabilmente sul terzo, cioè sull'adozione del noto progetto Barrère, che, per l'opposizione della Rumania, non divenne un fatto compiuto nell'ultima sessione primaverile della Commissione di Galatz.

Secondo certe informazioni che ho ragione di credere fondate, lo stesso signor Barrère avrebbe, nel suo ultimo passaggio per Vienna, riportato l'impressione che quel gabinetto non sarebbe alieno dall'ammettere nel citato progetto qualche ulteriore emendamento, inteso a soddisfare, in parte, alle obbiezioni qui sollevate. Codeste eventuali concessioni, che riferisco qui, naturalmente, sotto ogni riserva, consisterebbero: 1° nel sopprimere le quattro zone artificialmente determinate dall'art. 8 del progetto Barrère (104 del Regolamento) per le sezioni d'ispezione, ammettendo invece altrettante sezioni, quante e quali risultano dai confini naturali di ciascuno stato ripuario; 2o come conseguenza di ciò, nel lasciare che i setto-ispettori rispettivi sieno nominati da ogni stato pel proprio territorio; 3° nell'escludere l'Austria-Ungheria e la Rumania (art. 97 del Regolamento) dalla rotazione alfabetica delle Potenze per la designazione del delegato della Commissione Europea da destinarsi come quinto membro della Commissione mista, facendo si, in altri termini, che, nè l'Austria-Ungheria, nè la Rumania, non sieno mai rappresentate doppiamente in questa ultima Commissione.

Codeste concessioni, come si vede, se fossero realmente fatte, ridurrebbero notevolmente le divergenze esistenti. Mercè l'ultima di esse, però, i delegati austro-ungarico (presidente) e rumeno, verrebbero a figurare soltanto come membri nati della Commissione mista, e questa non si riattaccherebbe più alla Commissione Europea, se non per la presenza del quinto membro, non mai rumeno, nè austro-ungarico.

Nell'interesse costante di rafforzare il più possibile il vincolo di subordinazione della prima verso la seconda, e di non ammettere nemmeno implicitamente che titolo della rappresentanza dell'Austria-Ungheria possa essere quello fondamentale di stato ripuario, la Rumania domanderebbe ancora (con l'appoggio, a quanto qui si spera, di qualche altra Potenza) che i membri austro-ungarico e rumeno della Commissione mista abbiano ad essere, pur essi, membri delegati della Commissione Europea.

Gradisca, etc.

A. Pansa.

XXIV - 34.

Le Ministre des Affaires Etrangères de France au Vicomte Lyons, Ambassadeur d'Angleterre à Paris.

18 Décembre, 1882.

Votre Excellence a bien voulu me communiquer par Votre office du 13 de ce mois la circulaire adressée par Lord Granville aux Représentants du Gouvernement de Sa Majesté Britannique près les Puissances signataires du Traité de Berlin, en vue d'amener l'accord prévu par l'article 54 de ce Traité, relativement à la navigation du Danube. Le Gouvernement de la Reine propose que les Puissances se fassent représenter dans une Conférence, qui se réunirait à Londres dans le courant du mois prochain et qui aurait à se prononcer, non seulement sur la prorogation des pouvoirs de la Commission Européenne, mais aussi sur l'extension des pouvoirs de la dite Commission jusqu'à Braïla, et sur les Règlements élaborés à Galatz avec le concours des Délégués des Etats riverains, conformément à l'article 55 du Traité de Berlin.

Je m'empresse de faire connaître à Votre Excellence que le Gouvernement de la République adhère à cette proposition et qu'il est disposé à se faire représenter par un Plénipotentiaire à la Conférence projetée.

Agréez, etc.

Duclerc

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Le Ministre des Affaires Etrangères de France au Vicomte Lyons, Ambassadeur d'Angleterre à Paris.

18 Décembre, 1882.

Par sa lettre confidentielle du 13 de ce mois, Votre Excellence a bien voulu appeler mon attention sur la situation particulière de la Roumanie, qui, en vertu de l'article 53 du Traité de Berlin, a été admise à se faire représenter à la Commission Européenne du Danube et qui, cependant, n'étant point au nombre des Puissances signataires de ce Traité, n'est pas fondée «en droit» à réclamer un siège à la Conférence dont le Gouvernement de la Reine propose en ce moment la réunion.

Eu égard à la nature même des questions qui seront examinées, le Gouvernement de Sa Majesté Britannique estime que les Représentants des Puissances, une fois réunis, pourraient inviter le Gouvernement Roumain à envoyer à la Conférence un délégué qui prendrait part aux délibérations, au même titre que ceux des Puissances signataires du Traité de Berlin.

Le Gouvernement de la République acquiesce volontiers à cette proposition, qui sera, le cas échéant, appuyée par Son représentant à la Conférence; je vous serais obligé de vouloir bien en aviser Votre Gouvernement.

Agréez, etc.

E. Duclerc.

XXIV-36.

Note verbale de l'Ambassadeur d'Angleterre à Constantinople adressée à la Sublime Porte.

18 Décembre, 1882.

L'Ambassade de Sa Majesté a eu l'honneur d'exposer à la Sublime Porte, par une note datée de ce jour, la proposition du Gouvernement de Sa Majesté qu'une Conférence se réunisse à Londres dans le courant du mois prochain, en vue d'examiner les articles 54 et 55 du Traité de Berlin sur certaines questions connexes à la navigation du Danube.

La Roumanie, n'ayant pas été partie signataire du Traité de Berlin, ne peut pas prétendre rigoureusement à avoir un siège dans une Conférence réunie en vue de l'examen d'un ses articles de ce Traité; cependant, par l'article 53 elle est devenue membre de la Commission Européenne du Danube, il serait équitable, pour ce motit, dans l'opinion du Gouvernement de Sa Majesté, qu'elle fût placée dans la situation la plus favorable pour exposer ses vues à une Conférence qui se réunirait à la suite de l'invitation du Gouvernement de Sa Majesté aux Puissances en vue de l'examen de certaines questions connexes à la navigation du Danube. L'Ambassade de Sa Majesté a donc reçu l'instruction de communiquer confidentiellement à la Sublime Porte que, bien que désirant n'anticiper d'aucune façon sur la décision des Puissances réunies au sujet de la demande de la Roumanie à être représentée à cette réunion, le Gouvernement de Sa Majesté verrait avec plaisir le Gouvernement de Sa Majesté Impériale le Sultan favorablement disposé à ce que la Roumanie fût invitée par les Puissances réunies en Conférence à envoyer un représentant, qui assisterait aux

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