vigazione nel basso Danubio. L'importanza della marina a vela italiana, un tempo fiorente, ora decaduta negli scali danubiani, accenna già ad essere ripresa dalla nostra navigazione a vapore. Nè meno rilevante è l'interesse politico che il nostro intervento in quella Commissionne internazionale ci assicura, come quello che ci dà voce in tutte le gravissime questioni che si svolgono nella valle del Danubio, e mezzo di neutralizzare la prevalenza esclusiva dell' uno o dell'altro degli Stati ripuari di quel massimo corso fluviale. Nè meno salutare è il benefizio di poter mantenere incolume una istituzione, in cui ci piace di ravvisare un corollario del gran principio che consacra la libertà di navigazione e l'uguaglianza di trattamento tra le varie bandiere ne' fiumi internazionali. XXIV -- 57. Le Ministre des Affaires Etrangères de la Grande-Bretagne au Représentant de Serbie à Londres. 11 Janvier, 1883. J'ai l'honneur de Vous accuser réception de Votre note du 4 courant, qui m'informe du désir du Gouvernement serbe d'être re présenté à la Conférence devant se réunir sur la question du Danube et qui était accompagnée d'une copie de la dépêche que M. Pirotchanatz Vous a adressée à ce sujet. J'ai l'honneur de Vous assurer, en réponse à cette communi. cation, que le Gouvernement de Sa Majesté la Reine est toujours disposé à prendre en considération favorable les désirs du Gouvernement serbe, mais qu'il ne peut prendre sur lui d'anticiper sur la décision des Puissances signataires du Traité de Berlin réunies en Conférence pour examiner les conditions d'exécution de ce Traité, décision qui préjugerait la prétention d'une Puissance non signataire dudit Traité à prendre part aux délibérations. J'ai l'honneur, etc. Granville. XXIV-58. Le Représentant de la Grande-Bretagne à Vienne au Comte Granville. 11 Janvier, 1883. Je suis informé par le Comte Kalnoky qu'il avait assuré le Ministre de Serbie que, reconnaissant la justice de la prétention de son Gouvernement à être représenté à la Conférence si la Roumanie y était admise, il n'y ferait pas d'objection si tous les autres Gouvernements y consentaient. Il a recommandé en même temps au Gouvernement serbe de ne pas faire une demande formelle, parce qu'à son avis une pareille demande ne serait pas unanimement admise. Son Excellence n'a pas dit de quel côté elle s'attendait à de l'opposition. J'ai l'honneur, etc. Henry Elliot. XXIV - 59. Le Ministre des Affaires Etrangères de la Grande-Bretagne au Représentant d'Angleterre à Vienne. 17 Janvier, 1883. Dans Votre dépêche du 26 dernier, Vous m'informez que le Comte Kalnoky, en se référant à ma proposition de nommer des délégués spéciaux chargés d'assister les Représentants des Puissances à la future Conférence, Vous avait demandé si un Délégué Roumain serait joint aux autres. J'ai l'honneur de prier Votre Excellence de vouloir bien informer le Comte Kalnoky que dans l'opinion du Gouvernement de Sa Majesté, sitôt qu'il serait décidé au sein de la Conférence d'inviter la Roumanie, on pourrait proposer qu'elle nommât un délégué spécial dans les mêmes conditions que ceux des autres Puissances. J'ai l'honneur, etc. Granville. XXIV - 60. Le Représentant de la Grande-Bretagne à Sofia au Comte Granville 17 Janvier, 1883. J'ai l'honneur de Vous envoyer ci-joint copie d'une note reçue de la part de M. Voulcovitch, m'informant que depuis quelque temps des bruits avaient couru sur l'intention du Gouvernement de Sa Majesté la Reine de réunir une Conférence à Londres en vue de résoudre la question du Danube; la supposition aurait cours que les Grandes Puissances seraient seules représentées et les Etats riverains exclus, ou bien la Roumanie serait seule invitée à prendre part à la Conférence. Le Gouvernement bulgare, ignorant jusqu'à quel point ces bruits sont fondés, croit de son devoir d'appeler l'attention du Gouvernement de Sa Majesté la Reine sur la situation de la Principauté comme Etat riverain et sur les droits qui lui ont été conférés par l'article 55 du Traité de Berlin. Ces droits ont été reconnus et confirmés par le fait que la Bulgarie a été représentée deux fois au sein de la Commission Européenne dans ses travaux d'élaboration des Règlements de navigation, de police fluviale et de surveillance du Danube. Le Gouvernement bulgare espère donc que le Gouvernement de Sa Majesté la Reine, s'il prenait l'initiative d'une Conférence pour la règlementation et la navigation du Danube des Portes-deFer jusqu'à Galatz, voudra bien, dans un esprit de justice et d'impartialité, reconnaître les droits de la Bulgarie comme identiques à ceux des autres Etats riverains. J'ai eu l'honneur de porter à la connaissance de Votre Seigneurie le contenu de cette note par mon télégramme d'aujourd'hui. J'ai l'honneur, etc. Frank C. Lasselles. |