Louis XVII devant ses contemporains: ou, Mémoirs de Charles-Louis, duc de Normandie, depuis son entrée au Temple, en 1792, jusqu'a ce jour : précédé d'une introduction du prince, et suivis de lettres authentiques, de pièces justificatives et d'éclaircissemens historiques

Kulit Depan
1834 - 380 halaman
 

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Halaman 344 - Naundorff ne soient pas suffisants pour le condamner, une condamnation devient nécessaire dans ce cas, parce qu'il s'est conduit pendant le cours du procès comme un menteur impudent, se disant Prince natif et laissant supposer qu'il appartient à l'auguste Famille des Bourbons.
Halaman 318 - Lecoq, au nom de votre souverain, que j'ai accompli ma trente-cinquième année. Vous me connaissez et vous n'ignorez pas le nom sous lequel je vis ici. Je suis maintenant père de famille , et j'ai par conséquent l'obligation sacrée de donner à mes enfans au moins mon nom véritable. Le silence que vous avez gardé jusqu'à ce jour me fait présumer que vous êtes aussi au nombre de mes ennemis politiques ; loin de vous demander justice , je réclame seulement de vous , Monseigneur, la restitution...
Halaman 311 - Je ne soufflai pas le mot, quoique ma tante me donnât, dans ses brusques mouvcmens , des coups qui me faisaient beaucoup de mal. Mais aujourd'hui une douleur bien plus grave me tourmente ; car je cherche la sœur que j'ai perdue , pour savoir d'elle si elle veut enfin mettre un terme à la situation pénible que mon déguisement me faisait considérer à cette époque comme une comédie ! Ah ! je le sens , cette cruelle incertitude ne finira peut-être jamais , puisque l'homme qui me porta dans...
Halaman 312 - C'est ainsi qu'il aurait tout préparé pour notre arrestation, par ordre de Lafayette et du consentement de notre oncle. Ce Valery existe-t-il encore ? Dans ce cas , il vous serait facile d'avoir enfin la preuve de l'ambition criminelle de celui qui me poursuivit sans cesse. «Je n'ose vous communiquer, par écrit, d'autres détails concernant cet événement, ne sachant si cette lettre arrivera ou non jusque dans vos mains. «Adieu ma très-chère soeur, mes voeux et ma bénédiction vous accompagneront...
Halaman 310 - Elle doit savoir au reste que personne, outre que moi, ne peut lui dire ce qui se passa durant cette nuit, quels pieds foulèrent les miens lorsque j'étais caché et accroupi dans le fond de la voiture. Rappelez-vous la défense de ma bonne mère, lorsqu'elle m'ordonna un silence absolu, quelque chose qui arrivât. Je ne soufflai pas le mot, quoique ma tante me donnât, dans ses brusques mouvcmens, des coups qui me faisaient beaucoup de mal.
Halaman 312 - XVIII. ,/Pour vous convaincre des intentions de cet oncle de mauvaise foi, je vous prie de vous adresser à un certain M. Lebas; cet homme fut le chargé d'affaires de ma mère adoptive après mon enlèvement du Temple. Il fut envoyé à cette époque, comme je le sais très-positivement, auprès du comte de Provence; mais il ne put en obtenir d'audience.
Halaman 319 - ... le nom qui m'appartient. Si vous ne pouvez rien faire pour moi sans le consentement de votre souverain, ou si vous ne voulez pas faire droit à ma juste demande , je vous prie de me faire délivrer un passeport pour Paris , sous mon nom légitime. Dans le cas où vous laisseriez encore cette lettre sans réponse, je trouverai moyen d'aborder le roi ; car la vérité ne doit jamais avoir rien à craindre.
Halaman 231 - Là résidait depuis quelque temps une jeune personne de quinze ans, dont le beau-père était ami de ceux que je fréquentais ; elle se nommait Jeanne Einert. Cette enfant, d'une beauté remarquable, joignait à toutes les perfections d'une riche nature, développée par l'innocence et la santé, une douceur de caractère et une pureté de moeurs si parfaites, qu'elle pouvait passer pour la plus sage et la plus modeste des filles de la ville.
Halaman 313 - La famille de cet homme et celle de M, Lebas avaient alors leur domicile à Genève. Madame, si vous avez reçu mes lettres, et si vous n'êtes pas au nombre des barbares conjurés contre moi, vous avez maintenant le pouvoir et les moyens nécessaires de faire rechercher ce M. Lebas à Genève. Pour vous faciliter dans ces recherches, adressezvous à la sœur de Robespierre, qui, si elle vit...
Halaman 368 - Cette princesse , qui ne fut jamais si grande et plus magnanime que dans les momens où le danger était le plus imminent, se présenta sans hésiter sur le balcon , tenant M. le dauphin d'une main et madame Royale de l'autre. Une voix cria alors : Point d'enfans.

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