Bulletin de la Société archéologique de Sens, Jilid 6Paul Duchemin, 1858 |
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Halaman 12 - Wascons qui aient détruit l'arrière-garde franque : ce sont les mécréants, les infidèles : et elle rapporte à un personnage fabuleux, le traître Ganelon, la trahison et le châtiment du duc Lupus, qui, arrêté dans l'escorte de Charlemagne, périt misérablement. (1) Le traître Ganelon est avec Charlemagne à l'avant-garde déjà loin de Roncevaux , lorsque Roland, le preux chevalier, (la tradition fait de Roland un chevalier), se voit surpris par une nuée d'ennemis qui sortent de tous...
Halaman 225 - Recteur proscrivait dans les écoles les représentations de pièces de tliéâtre qui, sous le nom de mystères ou moralités, étaient de véritables farces, où la religion et la morale étaient souvent outragées. Cinq ans plus tard (1470), la Faculté des Arts portait un décret, pour abolir une fête bien chère aux écoliers, la fête du Roi des Fous. Couverts de masques et barbouillés de suie, comme autrefois les acteurs ambulants de Thespis et de Susarion, les clercs se livraient à une...
Halaman 268 - Son Théâtre des Grecs passe pour le meilleur ouvrage qu'on ait en ce genre, malgré ses fautes et l'infidélité de la traduction. Il a prouvé par ses poésies qu'il est bien plus aisé de traduire et de louer les anciens que d'égaler par ses propres productions les grands modernes. On peut d'ailleurs lui reprocher de n'avoir pas assez senti la supériorité du théâtre français sur le grec, et la prodigieuse différence qui se trouve entre le Misanthrope et les Grenouilles.
Halaman 257 - On ne peut dire combien il s'est diverti agréablement et utilement dans Térence, et combien de vives images de la vie humaine lui ont passé devant les yeux en le lisant. Il a vu les trompeuses amorces de la volupté et des femmes; les aveugles emportements d'une jeunesse que la flatterie et les intrigues d'un valet ont...
Halaman 84 - Les hommes de loi qui assistaient les chevaliers, les baillis, les maîtres - d'hôtel des fiefs dans leurs jugements, n'étaient réellement que des serfs d'origine. Si les hommes sont rentrés dans leurs droits, c'est principalement au pape Alexandre III qu'ils en sont redevables; c'est à lui que tant de villes doivent leur splendeur : cependant nous avons vu que cette liberté ne s'est pas étendue partout.
Halaman 22 - Où sont ces bannières versicolorées flottant au milieu ! Les éclairs ne jaillissent plus de leurs armes souillées de sang. Combien sont-ils? enfant, compte-les bien : Vingt, dix-neuf, dix-huit, dix-sept, seize, quinze, quatorze, treize, Douze, onze, dix, neuf, huit, sept, six, cinq, quatre, trois, deux, un. Un ! il n'y en a même plus un.
Halaman 241 - Grétineau-Joly est moins circonspect ; loin d'excuser le sentiment de condescendance un peu profane qui porte les Jésuites à élever, comme on disait alors, un autel à Melpomène, il revendique hautement pour eux l'honneur d'avoir favorisé le théâtre et cultivé les beaux-arts : « Leurs colléges, ajoute-t-il, étaient ouverts à tous les arts d'agrément. La danse, l'escrime même n'en étaient pas bannies. Tous les ans la distribution des prix était précédée non seulementde tragédies...
Halaman 21 - S'est levé, et il a rempli les environs d'Altabiçar de ses aboiements. Au col d'Ibaneta un bruit retentit ; II approche, en frôlant à droite, à gauche, les rochers : C'est le murmure sourd d'une armée qui vient. Les nôtres y ont répondu du sommet des montagnes ; Us Ont soufflé dans leurs cornes de bœuf, Et l'Etcheco-Jaona aiguise ses flèches.
Halaman 258 - Là le prince remarquait les mœurs et le caractère de chaque âge et de chaque passion exprimé par cet admirable ouvrier, avec tous les traits convenables à chaque personnage , des sentiments naturels , et enfin avec cette grâce et cette bienséance que demandent ces sortes d'ouvrages. Nous ne pardonnions pourtant rien à ce poète si divertissant , et nous reprenions les endroits où il a écrit trop licencieusement.
Halaman 258 - ... des représentations innocentes ; qui sera assez rigoureux pour condamner dans les collèges celles d'une jeunesse réglée à qui ses maîtres proposent de tels exercices pour leur aider à former ou leur style ou leur action, et en tout cas leur donner surtout à la fin de leur année quelque honnête relâchement ? Et néanmoins voici ce que dit sur ce sujet une savante compagnie qui s'est dévouée avec tant de zèle et de succès à l'instruction de la jeunesse...