Journal, lettres et poèmesDidier, 1864 - 474 halaman |
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Halaman 380 - Gomme des rivages toujours humides, le cours des montagnes du couchant demeurait empreint de lueurs mal essuyées par les ombres. Là survivaient, dans les clartés pâles, des sommets nus et purs. Là je voyais descendre tantôt le dieu Pan, toujours solitaire, tantôt le chœur des divinités secrètes, ou passer quelque nymphe des montagnes enivrée par la nuit. Quelquefois les aigles du mont Olympe traversaient le haut du ciel et s'évanouissaient dans les constellations reculées ou sous les...
Halaman vii - Les siècles ont creusé dans la roche vieillie Des creux où vont dormir des gouttes d'eau de pluie; Et l'oiseau voyageur, qui s'y pose le soir, Plonge son bec avide en ce pur réservoir. Ici je viens pleurer sur la roche d'Onelle De mon premier amour l'illusion cruelle ; Ici mon cœur souffrant en pleurs vient s'épancher... Mes pleurs vont s'amasser dans le creux du rocher... Si vous passez ici, Colombes passagères, Gardez-vous de ces eaux : les larmes sont amères.
Halaman xxv - ... prendre leur course et faire à qui franchirait le mieux la tête noire des écueils. Les plus hardies ou les plus lestes sautaient de l'autre côté en poussant un grand cri; les autres, plus lourdes ou plus maladroites, se brisaient contre le roc en jetant des écumes d'une...
Halaman 98 - Je soutiens l'assaut d'une onde infinie; combien de temps tiendrai-je ferme ? Si je m'abîme dans votre sein, vagues mystérieuses , m'arrivera-t-il comme à ces chevaliers qui, entraînés au fond des lacs, y rencontraient de merveilleux palais, ou, comme ce pécheur de la fable, en tombant dans la mer deviendrai-je un dieu?
Halaman 36 - Bretagne me fait l'effet d'une vieille bien ridée et bien chenue, redevenue, par la baguette des fées, jeune fille de vingt ans, et des plus gracieuses : tant la belle saison a paré et embelli ce bon vieux pays!
Halaman 17 - C'est là que je veux reposer ; mais point de pierre tumulaire, un simple banc de gazon. Oh ! que je serai bien là ! » J'ai cru qu'il se sentait malade, qu'il prévoyait sa fin prochaine. Au reste, ce n'est pas la première fois qu'il est agité de pressentiments ; il nous dit en partant pour Rome : « Je ne compte pas vous revoir, faites le bien que je n'ai pu faire.
Halaman 385 - L'amour qui, dans le sein des roches les plus dures, Tire de son sommeil la source des ruisseaux, Du désir de la mer émeut ses faibles eaux, La conduit vers le jour par des veines obscures, Et qui, précipitant sa pente et ses murmures, Dans l'abîme cherché termine ses travaux: C'est le mien.
Halaman 386 - J'étais berger; j'avais plus de mille brebis. Berger je suis encor, mes brebis sont fidèles : Mais qu'aux champs refroidis languissent les épis, Et meurent dans mon sein les soins que j'eus pour elles! Au cours de l'abandon je laisse errer leurs pas, Et je me livre aux dieux que je ne connais pas!... J'immolerai ce soir aux Nymphes des montagnes.
Halaman xxiv - ... sur les confins des deux régions, où, sans être de la solitude, on n'appartient pas encore au monde-, une maison dont les croisées s'ouvrent d'un côté sur la plaine où s'agite le tumulte des hommes, et de l'autre sur le désert où chantent les serviteurs de Dieu ; d'un côté sur l'Océan, et de l'autre sur les bois ; et cette figure est une réalité, car elle est bâtie sur le bord de la mer.
Halaman xvi - ... ils aspirent l'énergie vitale et reproductrice qui doit mettre sur pied de nouveaux individus. Une génération innombrable est actuellement suspendue aux branches de tous les arbres, aux fibres des plus humbles graminées, comme des enfants au sein maternel. Tous ces germes, incalculables dans leur nombre et leur diversité, sont là suspendus entre le ciel et la terre dans leur berceau et livrés au vent qui a la charge de bercer ces créatures.