Œuvres complètes de M. de Lamartine, Jilid 4C. Gosselin, 1845 |
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Halaman 200 - Il ne tachera plus le cristal de ton onde, Le sang rouge du Franc, le sang bleu du Germain ; Ils ne crouleront plus sous le caisson qui gronde, Ces ponts qu'un peuple à l'autre étend comme une main ! Les bombes et l'obus, arc-en-ciel des batailles, Ne viendront plus s'éteindre en sifflant sur tes bords ; L'enfant ne verra plus, du haut de tes murailles, Flotter ces poitrails blonds qui perdent leurs entrailles.
Halaman 55 - Puis mon cœur, insensible à ses propres misères, S'est élargi plus tard aux douleurs de mes frères ; Tous leurs maux ont coulé dans le lac de mes pleurs; Et, comme un grand linceul que la pitié déroule, L'âme d'un seul, ouverte aux plaintes de la foule, A gémi toutes les douleurs.
Halaman 202 - Et pourquoi nous haïr, et mettre entre les races Ces bornes ou ces eaux qu'abhorre l'œil de Dieu ? De frontières au ciel voyons-nous quelques traces? Sa voûte at-elle un mur, une borne, un milieu?
Halaman 202 - Nations! mot pompeux pour dire barbarie! L'amour s'arrête-t-il où s'arrêtent vos pas? Déchirez ces drapeaux; une autre voix vous crie : L'égoïsme et la haine ont seuls une patrie , La fraternité n'en a pas!
Halaman 54 - N'avait vécu, souffert, aimé, perdu, gémi; Que j'étais à moi seul le mot du grand mystère, Et que toute pitié du ciel et de la terre Dût rayonner sur ma fourmi ! Pardonnez-nous, mon Dieu ! tout homme ainsi commence. Le retentissement universel, immense, Ne fait vibrer d'abord que ce qui sent en lui ; De son être souffrant l'impression profonde, Dans sa neuve énergie, absorbe en lui le monde, Et lui cache les maux d'autrui.
Halaman 202 - Regardent sur tes bords l'aurore ou l'occident. Ce ne sont plus des mers, des degrés, des rivières, Qui bornent l'héritage entre l'humanité : Les bornes des esprits sont leurs seules frontières; Le monde en s'éclairant s'élève à l'unité. Ma patrie est partout où rayonne la France, Où son génie éclate aux regards éblouis! Chacun est du climat de son intelligence : Je suis concitoyen de toute âme qui pense : La vérité, c'est mon pays!
Halaman 208 - Frau , de son vert piédestal Déploie aux vents des nuits sa robe de cristal... A ce divin tableau la rame lente oublie De frapper sous le bord la vague recueillie ; On n'entend que le bruit des blanches perles d'eau Qui retombent au lac des deux flancs du bateau...
Halaman 146 - Ne t'étonne donc pas, enfant, si ma pensée, Au branle de l'airain secrètement bercée, Aime sa voix mystique et fidèle au trépas ; Si, dès le premier son qui gémit sous sa voûte, Sur un pied suspendu je m'arrête, et j'écoute Ce que la mort me dit tout bas. Et toi, saint porte-voix des tristesses humaines Que la terre inventa pour mieux crier ses peines...
Halaman 51 - Ici dorment, jetés par le flot de la guerre, D'intrépides soldats, nés sous un ciel plus beau; Vivants , ils ont porté les fers de l'Angleterre; Morts, ce noble pays leur offrit dans sa terre L'hospitalité du tombeau. Là, toute inimitié s'efface sous la pierre; Le dernier souffle éteint la haine dans les cœurs ; Tout rentre dans la paix de la maison dernière, Et le vent des vaincus y mêle la poussière A la poussière des vainqueurs. Écoutez ! de la terre une voix qui s'élève Nous dit...
Halaman 137 - Ainsi quand le navire aux épaisses murailles Qui porte un peuple entier, bercé dans ses entrailles, Sillonne au point du jour l'océan sans chemin, L'astronome chargé d'orienter la voile Monte au sommet des mâts où palpite la toile, Et promenant ses yeux de la vague à l'étoile, Se dit : Nous serons là demain...