Mémoires secrets sur La Russie: et particuliérement sur la fin du règne de Catherine II et le commencement de celui de Paul I, Jilid 1se vend, à Paris, chez Bertrandet, Imprimeur-Libraire, 1800 |
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Halaman 224 - Quand sur une personne on prétend se régler, C'est par les beaux côtés qu'il lui faut ressembler, Et ce n'est point du tout la prendre pour modèle, Ma sœur, que de tousser et de cracher comme elle.
Halaman 270 - ... par les alentours méprisables qu'on lui a donnés. Il a de Catherine une grandeur de sentiment et une égalité d'humeur inaltérable, un esprit juste et pénétrant et une discrétion rare, mais une retenue, une circonspection qui n'est pas de son âge, et qui serait de la dissimulation, si on ne devait pas l'attribuer à la position gênée où il s'est trouvé entre son père et sa grand' mère, plutôt qu'à son cœur naturellement franc et ingénu.
Halaman 304 - Souvent il parcourait son camp , nud en chemise , montant à poil un cheval de Cosaque ; et le matin , au lieu de faire battre la diane ou le rappel , il...
Halaman 271 - Il a de sa mère, la taille, la beauté, la douceur et la bienfaisance ; mais aucun trait extérieur ne le rapproche de son père , et il doit d'ailleurs le craindre plus que l'aimer. Paul , devinant les intentions de Catherine en faveur de ce fils , a toujours eu de l'éloignement pour lui ; il ne lui trouve ni son caractère ni ses goûts ; car Alexandre paraît se prêter par obéissance, plus que par inclination, à ce que son père exige de lui.
Halaman 271 - Alexandre paraît se prêter par obéissance plus que par inclination à ce que son père exige de lui. Il est adoré du soldat, à cause de sa bonté, admiré de l'officier à cause de sa raison : il est le médiateur entre l'autocrate et les malheureux, qui, pour quelques riens, ont provoqué la colère et la vengeance impériale.
Halaman 272 - ... le plus effronté, qui est ordinairement le plus ignare ou le plus méchant, ne parvienne à l'obséder. Se laissant trop aller aux impulsions étrangères, il ne s'abandonne pas assez à celles de sa raison et de son cœur. Il...
Halaman 301 - ... tremblait d'être invité à un pareil festin. Souvent au milieu du repas , un de ses aides de camp se levait , s'approchait de lui , et lui défendait de manger davantage. Par quel ordre ? demandait Souvorow. Par ordre du maréchal Souvorow lui-même , répondait l'aide de camp. Souvorow se levait en disant : 11 faut qu'on lui obéisse.
Halaman 117 - , lui dit quelqu'un, « pour toile la carte « de l'empire des Russies, les ténèbres de l'ignorance pour le « fond, les dépouilles de la Pologne pour draperie, le sang « humain pour coloris, pour croquis les monuments de son « règne et pour ombre six mois du règne de son fils.
Halaman 271 - Au reste, il est d'un caractère heureux, mais passif. Il manque de hardiesse et de confiance pour rechercher l'homme de mérite, toujours modeste et retenu : il est à craindre que le plus importun ou le plus effronté,'qui est ordinairement le plus ignare ou le plus méchant, ne parvienne à l'obséder.
Halaman 242 - Jamais poète pindarique ne fut plus impérieusement tourmenté de son Apollon , que cet homme n'est obsédé de son démon martial. Ses fureurs et ses coups de bâton ont déjà coûté la vie à plus d'un malheureux soldat , sous les yeux même de Paul.