Le fils de Giboyer: Comédie en cinq actes en prose

Kulit Depan
Michel Lévy frères, 1870 - 451 halaman
 

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Halaman 12 - J'enrage quand je vois cette manie qui s'empare de toutes les cervelles! On dirait, ma parole, que dans ce pays-ci le gouvernement est le passe-temps naturel des gens qui n'ont plus rien à faire .... Un bonhomme comme toi et moi s'occupe pendant trente ans de sa petite besogne ; il y arrondit sa pelote, et un beau jour il ferme boutique et s'établit homme d'État .... Ce n'est pas plus difficile que cela!
Halaman 104 - C'est le contentement du devoir accompli, C'est le travail aride et la nuit studieuse, Tandis que la maison s'endort silencieuse, Et que pour rafraîchir son labeur échauffant On a tout près de soi le sommeil d'un enfant. Laissons aux cer-veaux creux ou bien aux égoïstes Ces désordres au fond si vides et si tristes, Ces amours sans lien et dont l'impiété / A l'égal d'un malheur craint la fécondité. Mais, nous autres, soyons des pères — c'est-à-dire, Mettons dans nos maisons, comme un...
Halaman 48 - Une arrière-pensée ? GASTON Permettez ! Votre fille ne m'aimait pas quand vous m'avez attiré chez vous; ce n'étaient pas mes dettes qui m'avaient valu l'honneur de votre choix ; puisque ce n'est pas non plus mon titre, je suis bien obligé de croire que vous aviez une arrière-pensée.
Halaman 46 - Mais, dans mon erreur, je vous ai laissé mettre ma maison sur un ton que je ne peux pas soutenir à moi seul ; et puisqu'il est bien convenu que nous n'avons à nous deux que ma fortune, il me paraît juste, raisonnable et nécessaire, de supprimer de mon train ce qu'il me faut rabattre de mes espérances. J'ai donc songé à quelques réformes que vous approuverez sans doute. GASTON Allez, Sully! Allez, Turgot!... Coupez, taillez, j'y consens! Vous me trouvez en belle humeur, profitez-en ! POIRIER...
Halaman 102 - Sans citer leur chapeau passeront leur chemin. Pauvre femme! ses yeux errant dans l'étendue, Comme pour y chercher la paix qu'elle a perdue, Tâchent de découvrir par delà l'horizon La place bienheureuse où fume sa maison, La maison où jadis elle entra pure et vierge... Tandis que derrière elle une chambre d'auberge Garde pour compagnon à ses mornes douleurs Un étranger pensif dont la vie est ailleurs!
Halaman 49 - GASTON. Me gardez-vous rancune de quelques plaisanteries? Je ne suis peut-être pas le plus respectueux des gendres, et je m'en accuse; mais, dans les choses 15 sérieuses, je suis sérieux.
Halaman 47 - Je ne suis pas un marquis, moi! GASTON. Ne le dites pas si haut, on finirait par le croire. POIKIEK. Qu'on le croie ou non, c'est le cadet de mes soucis," Je n'ai aucune prétention à la gentilhommerie, Dieu merci!
Halaman 36 - Oh! qu'en peu de saisons les étés' et les glaces Avaient fait du vallon évanouir nos traces! Et que, sur ces sentiers si connus de mes pieds, La terre en peu de jours nous avait oubliés!
Halaman 48 - POIRIER. Qu'on le croie ou non, c'est le cadet de mes soucis. Je n'ai aucune prétention à la gentilhommerie, Dieu merci! je n'en fais pas assez de cas pour cela. GASTON. Vous n'en faites pas de cas? POIRIER. Non, monsieur, non! Je suis un vieux libéral, tel que vous me voyez ; je juge les hommes sur leur mérite, et non sur leurs titres; je me ris des hasards de la naissance; la noblesse ne m'éblouit pas, et je m'en moque comme de l'an quarante : je suis bien aise de vous l'apprendre. GASTON.
Halaman 32 - Vous avez pensé que la mauvaise honte ne m'arrêterait pas, et vous avez eu raison. Ma conscience n'a pas le droit de faire la prude. Mais, si vous avez cru m'avoir pour un morceau de pain, vous vous êtes trompé. Vous avez plus besoin de moi que je n'ai besoin de vous. Le Marquis. Oh! oh! voilà de la fatuité. Giboyer. Non, monsieur le marquis. Vous trouveriez peut-être un garnement de lettres aussi capable que moi de vider sur quiconque une écritoire empoisonnée; mais l'inconvénient de ces...

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