Chez les mêmes Editeurs. BIBLIOTHÈQUE CONTEMPORAINE ALEX. DUMAS. Format in-18 Anglais. 1re Série à 2 francs le volume. vol. Le Vicomte de Bragelonne. 6 LOUIS REYBAUD. Athanase Robichon, candida Les Quarante-Cinq 3 perpétuel à la présidence de la République. ... Jérôme Paturot à la recher che de la meilleure des Républiques. 2 JULES SANDEAU. Catherine. 2 3 Nouvelles Un Roman (sous presse) 2 ALPHONSE KARR. Un Roman (sous presse). Récits sur la Plage (sous presse) Les Sept Péchés capitaux. La Reine Margot La Dame de Monsoreau. 3 Jacques Ortis. 1 Le Chev. de Maison-Rouge. EUGÈNE SUE. FRED. SOULIE. Le Veau d'Or (sous presse). L. VITET. F. LAMENNAIS. De la Société première. L.-P. d'ORLEANS Mon Journal. Evénements ex-roi des Franç. de 1815..... Les Etats d'Orléans.-Scènes historiques. BAR.-LARIBIERE. Histoire de l'Assemblée Na tionale constituante.... ERNEST ALBY. Histoire des prisonniers français en Afrique. 1 ALBERT AUBERT. Illusions de jeunesse. Les Frères Corses. 1 Le Corricolo Trois mois au Pouvoir La Petite Fadette Théâtre complet. ... ... Contes d'été (sous presse). matique moderne, t. Ir, LOUIS REYBAUD. Jérôme Paturot à la recher che d'une position sociale. Romans (sous presse). OCT. FEUILLET. Scènes et Proverbes. Bellah (sous presse)........ ... D'HAUSSONVILLEHistoire de la politique exté rieure du gouvernement fran çais, 1830-1848. 1 HENRY MURGER. Scènes de la Bohême. 2 Scènes de la Vie de jeunesse 1 CUVILLIER-FLEURY. Portraits politiques et 1 CHAMPFLEURY. 4 Les Mystères de Londres Les Amours de Paris révolutionnaires. (2° édit) Contes. Les Excentriques (s. presse). Ecrivains et Poëtes de l'Alle magne Paris Imp. de Mme Ve Dondey-Dupré, rue Saint-Louis, 46, au Marais. LE PAYS LATIN I Vers les derniers jours du mois d'octobre, à l'époque de la rentrée des vacances, la Poule-Noire, lourde diligence qui faisait le service entre Joigny et Paris, déposa rue des Nonaindières un jeune homme qui, après avoir transporté sa malle dans un fiacre, se fit conduire place Saint-Sulpice, où il prit pied à terre dans un hôtel habité presque exclusivement par des professeurs et des ecclésiastiques. Ce jeune homme s'appelait Claude Bertolin et venait à Paris pour y étudier la médecine: il était né à Joigny, en Bourgogne, et avait un peu plus de vingt ans. Fils d'anciens commerçants qui avaient amassé une petite fortune, Claude était resté orphelin à l'époque de l'adolescence, et fut alors recueilli par son oncle, curé dans un petit village qui se mire au bord de l'Yonne et s'appelle Cèzy. L'abbé Bertolin, devenu le tuteur de son neveu, se chargea de son éducation, et, pour mettre le jeune homme en état de choisir, quand le temps en serait venu, la profession qui pourrait le mieux convenir à ses goûts, il lui donna une instruction semblable à celle que les jeunes gens reçoivent dans les colléges; mais le vieux prêtre n'infusa point la science dans l'esprit de son pupille à la manière des professeurs qui la rendent si amère en employant avec tous leurs écoliers, quels que soient d'ailleurs les différences et le degré d'aptitude dans les intelligences, une méthode unique d'enseignement brutal. Ses classes terminées, il arriva donc que l'élève du curé savait ce qu'il avait appris, et le savait bien, comme on sait ordinairement les choses dont l'étude a été facile. Les vœux de la mère de Claude avaient été de voir un jour son fils embrasser la carrière ecclésiastique ; mais l'abbé Bertolin, qui n'avait pas toujours été sans inquiétudes sur la santé de son neveu, pensa que les austérités, les abstinences et toutes les fatigantes |