DE L'ORGANISATION DE LA FORCE ARMÉE EN FRANCE, CONSIDÉRÉE PARTICULIÈREMENT DANS SES SOCIALES, LES FINANCES DE L'ÉTAT, LE EXTRAIT D'UN PLUS GRAND OUVRAGE PRÉSENTÉ AUX CHAMBRES, EN LEUR SESSION DE 1817, PAR H. DE CARION-NISAS. A PARIS, L'HUILLIER, Lib.-Édit., rue Serpente, no 16; - 0931933-190 AVANT-PROPOS. ENTRAINÉE par cette fatalité qui gouverne les choses humaines, l'armée française, peu après qu'elle a cessé de vaincre, a cessé d'exister. Jusques-là l'Europe jalouse n'était ni rassurée ni assouvie. Les derniers momens de cette armée ont révélé toute sa vertu, et l'ont couronnée d'un nouveau genre de gloire (1). C'est dans cette circonstance solennelle qu'on a pu juger la difference d'une armée nationale et des armées mercenaires. Enfant respectueux de la patrie, le soldat a déposé ses armes, il est rentré en silence dans la masse d'un peuple industrieux, dont il fut la |