PoësiesChez J.F. Bernard., 1755 - 284 halaman |
Istilah dan frasa biasa
affez AGAVE aime Ainfi Amant amour ARBAS auffi Autels AUTONO avoit Bacchus beauté bonheur C'eft C'eſt Cadmus Carthage ceffe Cérès chanter charmes cher CHUR Ciel Cieux cruel Cythere Déeffe défirs deftin déja deſtinées Didon Dieu Dieux divine douce douceur doux efprit Enée ERIGON eſt fage faifon fang fans fecours fecret fein féjour fenfible fens fentir fes yeux feule fimple fincere fleurs flots fœur foins foit fombre fon cœur font fouhaits fous fouvent fouverain fuis fuit fureur gloire grace Héros heureux illuftre Iris jeuneffe jeuneſſe jour jufqu'à jufte Junon Jupiter l'Abbé de Chaulieu l'amour laiffe lieux Lorfque lumiere Maîtreffe mortels Mufe n'eft Nymphes paffé PENTHÉ peuple Phébus Phrygie plaifir plaifirs plaire plaiſirs préfent preffe PREMIER LIVRE premiere Priam Puiffe raiſon refte Reine Sémele ſes ſon ſur Sychée tendreffe terre tonnere toûjours TRAGÉDIE LYRIQUE trifte troupe Troyens vaiffeaux Vénus vœux τότ
Petikan popular
Halaman 7 - Tu mets un juste frein aux plus folles ardeurs; Tu peux même élever le plus ferme courage Par le digne mépris que tu fais des grandeurs. Le nom de ce Romain qui vainquit Mithridate Par...
Halaman 54 - Sont-ils perdus, disais-je, sans retour ? Et n'es-tu pas cruel, Amour, Toi que je fis dès mon enfance Le maître de mes plus beaux jours, D'en laisser terminer le cours...
Halaman 5 - Et des besoins de leurs amis. Quel fut ce temps ! quel est le nôtre ! Entre deux amis aujourd'hui , Quand l'un a besoin d'un appui , Le trouve-t-il toujours dans l'autre ? Esclaves de tous nos abus , Victimes de tous nos caprices , Nous ne donnons plus qu'à des vices Les noms des premières vertus.
Halaman 13 - Dans leurs ardeurs mutuelles , Des chansons dignes de toi. Mais je sens que ma prière A trouvé grâce à tes yeux; Une nouvelle lumière Rend mon esprit radieux. Mes vers vont servir de guides A ces âmes trop timides Qui , de peur de tes rigueurs , Fuyant tes faveurs divines , N'osent, pour quelques épines, Cueillir les plus belles fleurs. Publions donc à ta gloire Que , plus fort que tous les dieux , Pour la plus grande victoire Tu n'armes que deux beaux yeux ; Et que ta douceur est telle ,...
Halaman 7 - Que Jule eût épargné de pleurs à sa patrie Si , vainqueur des Gaulois , par d'injustes projets De ses rares vertus la gloire il n'eût flétrie, Et qu'il eût aux travaux su préférer la paix ! De la tranquillité compagne inséparable , Paresse, nécessaire au bonheur des mortels, Le besoin que l'Europe a d'un repos durable Te devroit attirer un temple et des autels.
Halaman 23 - Le sage se fortifie : Sans envie et sans ennui Sur la raison il s'appuie ; Elle soumet tout à lui. Dans le milieu de la foule, Seul il peut dire aujourd'hui : J'ai joui du temps qui coule.
Halaman 39 - On aime plus qu'on n'aimoit autrefois. On aime à droite, on aime à gauche, Partout en liberté l'on conte ses raisons. Rien chez nous aujourd'hui ne s'appelle débauche, Et l'amour est enfin de toutes les saisons. Chacun en prend sans se contraindre; Et je ne vois que les maris Qui puissent justement se plaindre Qu'on aime plus que l'on n'aimoit jadis.
Halaman 2 - J'y laifle couler mon efprit, Comme cette onde gazouillante, Qui fuit le chemin de fa pente , Qu'aucune loi ne lui preferit. JE vois fur des côteaux fertiles Des troupeaux riches & nombreux ; Ceux qui les gardent font heureux , Et ceux qui les ont font tranquilles.
Halaman 12 - PUISSANT et premier génie Par qui tout fut animé, Toi qui maintiens l'harmonie Du monde par toi formé , Amour, d'un trait de ta flamme Pénètre aujourd'hui mon âme, Et fais couler dans mes sens Le feu dont brûla Catulle , Et qui du jeune Tibulle Forma les tendres accents. Ni les nymphes du Parnasse Ni les faveurs d'Apollon Ne me donneraient l'audace De célébrer ton saint nom. C'est toi qui, près d'une eau pure, Au fond...
Halaman 5 - Nous détruifons nos pâturages : Nous changeons nos prés en jardins , En parterres nos champs fertiles , Nos arbres fruitiers en ftériles , Et nos vergers en boulingrins. HEUREUX...