DE PHARMACIE ET DE TOXICOLOGIE, Paris, ns, RÉDIGÉ PAR MM. CHEVALLIER, FÉE, GUIBOURT, JULIA FONTENELLE, LASSAIGNE, LAUGIER, ORFILA, PAYEN, GABRIEL PELLETAN , à Paris, ris, Bromure de silicium et hydrobromate de silicium phosphoré; par M. SÉRÜLLAS. L'EXISTENCE CONnue d'un composé de chlore et de silicium a sans doute fait supposer à tous les chimistes qu'on pouvait produire un composé semblable de brôme et de silicium; mais personne, que je sache, ne s'est occupé de l'obtenir. Cette combinaison pourtant méritait de fixer l'attention, quand on a vu les autres composés du brôme, quoique analogues à ceux du chlore, être doués de propriétés particulières très-remarquables, et répandre un nouvel intérêt sur les faits importans que la science avait acquis par l'étude du chlore et de l'iode. Je vais faire connaître le nouveau bromure. Sa préparation est très-facile; on y procède de la même manière que M. Oersted l'a fait pour le chlorure correspondant, c'est-àdire, en mêlant à l'acide silicique hydraté et desséché jus qu'à un certain point, du noir de fumée, du sucre pulvé risé et une quantité suffisante d'huile pour former une pâte homogène, qu'on calcine dans un creuset couvert. La quantité de carbone que renferment les différentes substances du mélangé, doit être équivalente au moins à la moitié du poids de l'acide silicique employé. Le résidu charbonneux de la calcination est introduit en très-petits fragmens dans un tube de porcelaine ; à l'une de ses extrémités on adapte une petite cornue contenant le brome, et à l'autre, une alonge qui se rend dans un ballon entouré de glace, et portant à sa tubulure un long tube terminé par une ouverture capillaire. Le tube de porcelaine VIII. I |