auteurs des plus longues compositions, est aussi applicable aux éditeurs de ces sortes de recueils; mais c'est pour celui-ci le moindre de ses avantages. Il offre, en effet, des rapprochemens bien autrement intéressans: ici l'on rencontre, à côté d'un morceau descriptif sorti de la plume brillante et quelquefois sublime de M. de Chateaubriand, un fragment d'histoire où se trouve toute la force et la noblesse du style de M. de Bonald; là c'est un point de littérature discuté par des talens très divers, ce sont les causes de la supériorité de nos orateurs exposées par M. l'abbé Boullogne et par M. de Fontanes; plus loin ce sont des novateurs littéraires que M. Geoffroy, le fouet de la critique à la main, bannit du Parnasse avec l'autorité qu'un long exercice et des services signalés rendus au bon goût, lui ont acquise; ailleurs c'est la doctrine d'un docteur allemand, et les autres ridicules du jour qui donnent lieu tantôt aux graves réflexions des moralistes, tantôt à des critiques plus piquantes et non moins utiles; car elles rangent, même les esprits frivoles, sous le joug de la raison. Nous ne pousserons pas plus loin cette énumération. Le lecteur peut la continuer luimême en jetant les yeux sur la table des auteurs et sur celle des matières. C'est là le plus bel éloge comme la meilleure analyse de ce volume. On y remarquera quelques noms nouveaux, mis à la place de plus anciens : substitution au moyen de laquelle on passera successivement en revue tous nos talens: car il en est bien peu qui n'apportent une fois au moins leur tribut à nos feuilles périodiques. Les notes sont plus multipliées dans ce volume que dans les précédens. Ce ne sont ordinairement que des observations, ou même de courtes citations qui viennent à l'appui des articles, auxquels elles se rapportent : quelquefois aussi ce sont des notes critiques; mais nous sommes assurés que ceux qu'elles intéressent, ne les trouveront point amères, et qu'ils y verront seulement un témoignage de l'estime que l'on a pour leurs opinions, et une preuve des soins scrupuleux qui sont naturels à un éditeur zélé, soins que nous poussons tout aussi loin qu'un autre. N. B. Quoique ce volume soit plus considé rable que le précédent, nous n'avons pu y faire entrer tous les articles que nous avions mis en réserves; nous les donnerons successivement à mesure que l'ordre des matières ou des rapprochemens d'où naisse un intérêt plus piquant que celui qu'offre un ordre purement chronologique, leur feront trouver place dans cette collection. LETTRES qui servent de signature aux articles. NOMS des Auteurs des articles de ce Recueil. Pag. 154, 199, 280, A. M. DE FELETS. 319,327,587,399 80, 250, 190 B....d. M. DE BONALD. M. DE CHATEAUBRIAND. M. GEOFFROY. 310 G.A.L.M. DE LUC. 251, 255 E....e M. ETIENNE. 99, 127 Ch. 179 C. M. 146, 285, 370, G. 376,412 TABLE DES MATIÈRE S. (N. B. La date mise à chaque article indique l'époque où il a paru.) I. LETTRE aux Rédacteurs du Journal de l'Em- pire, sur les principes d'impiété professés dans la Nosographie Chirurgicale de M. RICHERAND (24 novembre 1807.) Pag. 1 II. Sur quelques articles du Nouveau Diction- naire d'Histoire Naturelle, refutés par M. DELUC. (17 février 1807.) III. ATHÉNÉE - Cours de Littérature. Troi- sième Leçon de M. Chénier. - FABLIAUX. IV. Même Sujet. -DISCOURS prononcé à l'Athénée de Paris, le 15 décembre 1806, par M. Chénier, de l'institut national. V. Sur Delphine, roman de madame de Staël- VI. But philosophique des Eloges académiques 39 - VII. Suite du même sujet. Quelques traits XI. Inscription d'une statue de Voltaire, pour l'érection de laquelle les disciples de ce phi- losophe avoit fait une espèce de quète. XII. Sur la Tragédie de Mahomet. (15 mars XIII. Sur un ouvrage intitulé, le charlata- nisme philosophique de tous les âges, dévoilé 80 |